Thus they convinced him to attend a business school following which he was appointed as a clerk. This is how he is best remembered although he preferred to think of his works as individualistic and not necessarily falling into any particular category. En 1947, il se rend aux États-Unis pour la première fois. Les décors sont faits à partir de volumes et de divers objets dotés de mouvement. De 1928 à 1930, les dissensions dans le groupe des surréalistes se font chaque fois plus évidentes, non seulement du point de vue artistique, mais également du point de vue politique. Ce n'est alors qu'un simple séjour[G 1], mais le peintre se fixe durablement dans la capitale française au début des années 1920[b]. Après avoir réalisé l'affiche Aidez l'Espagne, pour l'édition d'un timbre postal destiné à aider le gouvernement républicain espagnol, Miró se charge de peindre des œuvres de grandes dimensions pour le pavillon de la Seconde République espagnole, à l'exposition internationale de Paris de 1937, qui est inaugurée au mois de juillet[6]. Sa réplique sur le mur plus petit serait un quart de croissant bleu, imposé par l'espace plus petit, plus intime, pour lequel il est prévu. Miró et Braque « […] entretiennent une relation d'amitié et de confiance, encore qu'on puisse avancer sans risques que le voisinage d'alors et l'amitié de toujours n'ait pas fait dévier d'un millimètre le chemin de l'un et de l'autre[G 11] ». Plus tard, en 1958, Miró publie un livre également nommé Constellations. J'y ai découvert tout ce que je suis, tout ce que je deviendrai. Joan Miró’s whimsy and childlike sensibility are unmatched. Après quelques modifications par l'artiste, celle-ci est reprise par l'Office du tourisme espagnol. He created the 23 gouache series ‘Constellations’ in the early 1940s. En 1920 commence la période réaliste dite « détailliste » ou « précisionniste » : le regard naïf du peintre s'attache à représenter les moindres détails, à la manière des primitifs italiens. Son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour l'« esprit enfantin » et pour son pays. À la suite de la première grande exposition du maître à Barcelone en 1968, plusieurs personnalités de l'art appuient la création dans la ville d'un centre de référence de l'œuvre de Miró. Miró n'a que très brièvement effleuré le surréalisme, il n'en est pas un véritable représentant[G 29]. Le refus de Miró d'intellectualiser ses problèmes, sa façon de peindre des tableaux au lieu de parler peinture, le rendent suspects aux yeux des « gardiens vigilants de la pensée du maître Breton » (José Pierre entre autres) et de l'orthodoxie surréaliste. « […] chercher des symboles poétiques, que le banderillero soit comme un insecte, les mouchoirs blancs des ailes de pigeons, les éventails qui se déploient, des petits soleils, « […] qui le portera à l'extrême du possible de la peinture et au cœur même de cette surréalité véritable dont les surréalistes n'ont guère reconnu que les marges. Joan Miró Ferra was born April 20, 1893, in Barcelona. En 1933, des peintures d'après collages font l'objet d'une importante exposition à Paris. À ses débuts, il montre de fortes influences fauvistes, cubistes et expressionnistes, avant d'évoluer dans de la peinture plane avec un certain côté naïf. Après avoir détaillé ses toiles jusqu'aux racines des plantes, Miró s'attache à représenter les grands espaces. Après une exposition personnelle aux États-Unis, il dévoile ses premiers collages préfacés par Aragon, à la galerie Pierre, de Paris[6]. À partir de là, sa production atteste d'une liberté qui n'a pas été dépassée. His mixed media sculpture ‘The Sun, the Moon and One Star’, created in 1981 was one of his last major works. His 1953 painting ‘Ladders Cross the Blue Sky in a Wheel of Fire’ is another one of his major works. This was a time of explosive change. ». Selon les paroles de Miró : « […] l'idée d'un grand disque rouge intense s'impose pour le mur le plus grand. C'est une allusion à La Ferme, dans laquelle sont ajoutés des éléments surréalistes, tels qu'un œil et une oreille à côté d'un arbre. ». Le traitement des couleurs participe à un effet de la plus grande agressivité avec des tons acides et violents. Concerned about his health and happiness, his parents allowed him to attend art school. He went on to study at an art school where he came under the tutelage of Francesco Gali who had a great influence on the young artist. Joan Miró : influences et style artistique. Les dernières œuvres de sa période « réaliste » sont terminées dès 1923 : Intérieur (La Fermière), Fleurs et papillon, La Lampe à carbure, L'Épi de blé, Grill et lampe à carbure[G 4]. He held his first solo show in 1918 at the Dalmau Gallery. KADART. Joan Miro joined the Surrealist group in 1924, and increasingly began exploring symbolism though he did not completely abandon the subject matter. Miró est surtout le compagnon de route du mouvement et il mène avec discrétion sa propre expérience poétique et picturale, « […] qui le portera à l'extrême du possible de la peinture et au cœur même de cette surréalité véritable dont les surréalistes n'ont guère reconnu que les marges[G 27] ». Jour après jour j'ai accumulé ces formes. He received an honorary degree from the University of Barcelona … Miró […] franchit d'un bond les derniers barrages qui pouvaient encore faire obstacle à la totale spontanéité de l'expression. Alors que le régime franquiste ferme le panorama artistique et culturel de la ville, la Fondation Miró apporte une vision nouvelle. A signed original Miró print, such as our collection of aquatints, lithographs and etchings, can carry an entire room. Dès lors, Miró dessine et travaille intensément sur une nouvelle technique, le collage. Ses premières peintures dénotent une influence claire de la tendance postimpressionniste française, du fauvisme et du cubisme. ’The Farm’ which he painted between the summer of 1921 and winter of 1922 was one of his earliest paintings after moving to Paris. Miró continue ses recherches et crée les Dix-huit peintures selon un collage, à partir d'images extraites de publicités de revues. Il ne se limite pas à l'aspect tragique de la course, il y introduit nombreuses évocations comiques[60]. Miró, furieux, récupère la peinture à son atelier avant de la confier à Jacques Viot de la galerie Pierre. Il explique ainsi qu'« un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne[24] ». En ce moment je ne m’intéresse qu’à la calligraphie d’un arbre ou d’un toit, feuille par feuille, branche par branche, herbe par herbe, tuile par tuile. Il fond ces compositions en utilisant le procédé de la cire perdue, de telle manière que le sens des objets identifiables se perde par l'association avec les autres éléments[32]. He also started creating sets and costumes for ballets. Les ventes et les critiques sont très favorables à Miró[E 2]. Durant son séjour à New York, il réalise un mur de peinture de 3 × 10 m, destiné au restaurant de l'hôtel Cincinnati Terrace Hilton, puis illustre le livre L'Antitête, de Tristan Tzara. De cette période sont issues les huiles sur toile Femme et oiseau (1959, en continuité de la série Femme, oiseau, étoile), Femme et oiseau (1960, peintures VIII à X sur toiles de sac). En 1912, il intègre donc l'académie d'art dirigée par Francesc d'Assís Galí i Fabra, et y découvre les dernières tendances artistiques européennes. L'année suivante, il collabore à un nouveau livre du même auteur, Parler seul, et réalise 72 lithographies en couleur[B 9]. L'année suivante, la ville de Houston dévoile Personnage et oiseau. La pièce est ensuite jouée à Paris, à New York, à Londres et à Barcelone[B 6]. Après avoir réalisé un fond bleu, Miró contrôle l'espace de couleur avec des signes minimalistes : lignes, points et coups de pinceau de couleur, appliqués avec la prudence « du geste d'un archer japonais », pour reprendre les mots de l'artiste[34]. Miró respecte le vœu de son père et commence par étudier le commerce, à partir de 1907, pour avoir une bonne formation et réussir à être « quelqu'un dans la vie ». « En pleine révolution avant-gardiste, Miró a continué à verser son tribut à des origines (Tête de paysan catalan) dont il ne s'est jamais coupé, revenant régulièrement en Espagne[61]. Le nom de famille « Miró » est associé à Majorque à une ascendance juive, ce qui valu l'artiste la destruction de ses toiles par l'éphémère Jeunesses anti-juives en 1930 et des affiches pour ses expositions d'être taguées « Chueto » à Palma[74]. His father was a goldsmith and watchmaker. Ce que je me propose de faire est de travailler longtemps sur les toiles et de les achever autant que possible. To understand the modern artist, Joan Miró it is essential to understand the political and social ramifications under which he lived and worked. C'est un centre culturel et artistique, dévolu à la présentation des nouvelles tendances de l'art contemporain. Ses tableaux, qu'ils aient été réalisés pendant les années 1920 — lors de sa période dite surréaliste — ou plus tard, relèvent de la spontanéité la plus absolue et la plus personnelle. En 1938, Miró écrit un petit texte poétique sur cette toile : « Les écheveaux de fils défaits par les chats vêtus en arlequin s'enroulent et en poignardant mes entrailles… » La toile se trouve actuellement dans la collection Albright-Knox Art Gallery à Buffalo (New York, États-Unis)[B 5]. The painter, Joan Miró, was born in Barcelona in 1893 and died in Mallorca in 1983. Il déménage dans un studio plus grand, rue Tourlaque, où il retrouve certains de ses amis, tels Max Ernst et Paul Éluard ; il rencontre Pierre Bonnard, René Magritte et Jean Arp. C'est ainsi qu'il explique La Course de taureaux : la corrida n'y est qu'un prétexte à la peinture, et le tableau est plus illustratif que véritablement révélateur. Il tente de dépasser ce qui a fait le prestige de ses toiles : la couleur vive et le dessin géométrique. Le modèle ancien, pris dans le monde extérieur n'est plus et ne peut plus être. Et de l'exposer à Barcelone, « livrent à un conciliabule enthousiaste pour l'installation de 13 œuvres du, « C'est grâce à leur générosité inégalée que s'est ainsi constitué un fabuleux patrimoine, unique en France, un lieu privilégié pour mieux partager les rêves de Joan Miró, « Le peintre n'a pas voulu rester à l'écart de la construction de sa fondation, ni se limiter à des donations […] Il tenait à participer concrètement, par une œuvre de peintre, au travail collectif des architectes, des maçons, des jardiniers […] Il choisit pour ce faire le lieu le plus retiré : le plafond de l'auditorium, où sa peinture pourrait donner une racine vivante à l'édifice, « un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne, « Un ami de Miró qui connaissait bien les caractères japonais, parvient à “lire” dans une série de signes inventés par le peintre, la signification même qu'il y avait attachée. Les traits épais sont faits avec de la couleur noire, et ses toiles sont pleines de peintures et d'esquisses qui rappellent toujours les mêmes thèmes : la terre, le ciel, les oiseaux et la femme. À partir de 1965, il produit une grande quantité de sculptures pour la Fondation Maeght, à Saint-Paul-de-Vence. Il invente ainsi une langue nouvelle qui débouche, en 1945, sur la série des grandes toiles parmi les plus connues et les plus souvent reproduites, presque toutes sur fond clair (Femme dans la nuit, Au lever du soleil) à l'exception de deux fonds noirs : Femme écoutant la musique et Danseuse entendant jouer de l'orgue dans une cathédrale gothique (1945). Paris et la campagne, et cela jusqu'à la mort ! Joan Miró i Ferrà was a Spanish painter, sculptor, and ceramicist born in Barcelona. L'affiche officielle de la Coupe du monde de football 1982 est également une œuvre de Miró. Dès le début des années 1960, Miró participe activement au grand projet d’Aimé et de Marguerite Maeght, qui ont établi leur fondation à Saint-Paul-de-Vence. He created a tapestry for the World Trade Center in New York City together with the Catalan artist Josep Royo, in 1974. Il doit maintenant lutter contre le réalisme, la tradition, la convention, l'académisme et le cubisme, et se frayer un chemin personnel au-delà de Duchamp et de Picabia, pour inventer un langage nouveau[G 5]. Au café Cyrano, il reste d'ailleurs silencieux. Elles sont réalisées sur un support de papier de 38 × 46 cm, que l'artiste imbibe d'essence et frotte jusqu'à obtenir une texture rugueuse. L'influence cubiste est encore vive et on peut la percevoir par l'usage des angles, de la composition par plans découpés et également par l'emploi de couleurs vives (Autoportrait, 1919, La Table (Nature morte au lapin), 1920). Pendant cinq ans, l'artiste se consacre essentiellement à la céramique, à la gravure et à la lithographie. « L'entrée tumultueuse de Miró en 1924 marque une date importante de l'art surréaliste. Bien qu'il soit tout à fait intégré au groupe avec lequel il a d'excellentes relations, son adhésion est assez « distraite » : « Même s'il assiste aux réunions du café Cyrano et que Breton le considère comme “le plus surréaliste d'entre nous”, il ne suit aucun mot d'ordre du mouvement et préfère s'en référer à Klee que ses amis Arp et Calder lui ont fait découvrir[62]. Les Galeries Dalmau de Barcelone accueillent la première exposition individuelle de Joan Miró, du 16 février au 3 mars 1918[9].